À LA TABLE AVEC
DOMINIQUE
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 800E ANNIVERSAIRE DIE NATALIS
 800E ANNIVERSAIRE DIE NATALIS
1300-1800
C’est une longue, longue table Où sont les extrémités ? Dominique la préside La Tavola
X
Est-ce une table ? Ou la représentation d’une table ? Ou l’évocation d’une table qui n’existe pas, matériellement ? Un festin La Tavola
Elle est accueillante C’est la table d’une grande famille C’est une table communautaire La Tavola
Tout le monde y a sa place Une table à rallonge Comme si les convives en  déterminaient la longueur La Tavola
Quelle pièce de la maison pourrait la contenir ? Ce n’est plus une table, c’est une passerelle ! Elle franchit des espaces séparés. Elle réunit. La Tavola
La table est prête Tous seront dans l’abondance Les anges font le service
Une longue, longue table Dans la demeure de saint Dominique La Tavola
Homélie pour le 800e anniversaire de la mort de S. Dominique 2021-08-06 Saint Dominique avait 50 ans quand il est mort. Il est mort d’épuisement, après avoir beaucoup prêché, beaucoup marché, beaucoup prié, travaillé sans relâche à mettre en place l’Ordre des Frères Prêcheurs. Il est mort jeune pour être allé jusqu’au bout de son appel, au bout du projet qu’il portait. Dominique a vécu intensément, sans laisser d’œuvres écrites qui nous parleraient de lui. Il s’efface derrière son œuvre. Une œuvre qu’il ne s’attribue pas à lui-même. Mais qu’il accomplit pour Dieu. Ce qu’on sait de Dominique nous le montre engagé dans un monde bien réel, un homme attentif, à l’écoute, passionné, un priant. Il sait s’adapter. Il est proche des gens, compatissant devant toutes détresses. Depuis son jeune âge, il était pétri de foi et de charité. On dit que sa mère était d’une compassion exemplaire envers les pauvres. La même miséricorde se retrouve chez son fils. Quand il était étudiant à Palencia, en Espagne, il y eut une famine dans le pays, l’instinct du jeune Dominique fut de donner tout ce qu’il avait aux plus pauvres. Bien plus, il entraîne les autres étudiants et leurs professeurs à constituer un fond pour les miséreux. Devenu prêtre, alors qu'il accompagne son évêque, Diégo d’Osma, Dominique prend conscience de la pauvreté spirituelle et religieuse des populations du sud de la France. L’ampleur de l’hérésie cathare fut un choc pour lui et son évèque. Ils vont désormais se consacrer à ces populations en manque de repères pour leur foi, en rupture avec l’Église. Dominique comprend qu’il ne peut agir seul. Il crée une solidarité avec des hommes et des femmes. Dominique édifie et rassemble. On le voit vite entouré de frères dont il provoque lui-même le débordement vers d’autres centres urbains, soucieux qu’il est d’implanter un modèle nouveau de vie religieuse au service de la prédication. Si nous fêtons la mort de Dominique, ce n’est pas pour en rester là à pleurer son départ. Pour un chrétien, mourir c’est naître, c’est entrer dans le ciel, c’est un dies natalis. La mémoire de Dominique se perpétue d’ailleurs en ses Frères et Sœurs. Une image à l’endos de la couverture du feuillet que vous avez en main est significative. C'est la Tavola della Mascarella, disons La table de ND de la Mascarella. Une longue bande murale de 18 pieds par 1 pied et demi, qui montre Dominique et 48 frères, tous attablés. Dominique est au milieu des siens. La table s’ouvre sur nous et nous invite. Pour une communion. Pour le partage du bonheur d’être ensemble, pour la grâce partagée de la Parole et du Pain, qui sont le Christ lui-même. C’est là une belle image, naïve et primitive peut-être, mais bien expressive de la famille dominicaine, où Dominique est un frère parmi d’autres tous égaux dans un même service, pour Dieu et pour toute l’humanité. Les sœurs, les frères, les laïcs, et vous tous, nous vivons de l’esprit de Dominique pour que sa compassion soit la nôtre, pour que son amitié toute simple nous unisse, pour que notre liberté soit lumineuse et joyeuse comme la sienne. Tout cela c’était la grâce de Dominique. Dominique n’est pas mort. Il vit. Il marche avec nous. Il prie avec nous. Il nous inspire. Quel espoir merveilleux il nous as donné au moment de mourir quand il a promis à ses frères de les aider plus que jamais après la mort. Il accomplit ce qu’il a dit en nous aidant de sa prière. Jacques Marcotte, O.P.
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Lettre des Moniales de Squamish Dear friends, This year’s feast of St. Dominic is particularly special to us, as the Order of Preachers celebrates a Jubilee in honour of our founder’s entrance into eternal life. St. Dominic died eight hundred years ago on the 6th of August, 1221. On that same day each year, the Church also celebrates the Transfiguration of our Lord. “While Jesus was praying He was transfigured” (Lk 9:29) and His physical appearance was changed. “His face shone like the sun, and his clothes became as white as the light” (Mt 17:2). Our Father, Dominic, was a man full of light. We recall how a nun, Blessed Cecilia (+1236), described him : “From his brow and eyes emanated a kind of radiance which drew everyone to revere and love him.” Dominic can be recognized, from among the saints, in the images and iconography as the one with a star shining near his head and often from his forehead. Dominic was transfigured by God. This transformation of his very flesh was a powerful holy preaching. It was perhaps God’s response to the heretics, the Cathars, who denied the Incarnation (that God should become human) because they could not believe in the goodness of created matter, especially the goodness of the human body. Here was a man, so espoused by God, (body, soul and spirit), that his very flesh radiated God’s loving presence. When I was prioress of the monastery in Prouilhe (France), I used to love to walk along the dirt road up to the cross of Sicaire; I would take off my shoes and walk in the steps of Dominic. This was where the heretics had lain in waiting and planned to kill him. Dominic didn’t even need to open his mouth, let alone preach to them. The would-be assassins simply looked at him. They were totally disarmed and compelled to change their minds when they saw his joyful countenance welcoming them. The Libellus of Bl. Jordan of Saxony speaks of Dominic’s face and the kindliness of his expression (#103). His face was radiant with cheerfulness. He was like our great-great-great grandfather Anthony of the Desert. Athanasius presented St. Anthony as a living refutation of the Arian heresy. God had so transformed and transfigured Anthony through prayer that his person, his being, even his body, were divinized. By his radiant life, and his transfigured body, he was living proof that “God became as we are so that we may become as He is.” The transfiguration reveals a great mystery. God desires to manifest Himself, and He chose matter to do so. “The Word became flesh and dwelt among us” (Jn 1:14). This is exactly the good news that Dominic wanted to preach to the Cathars. God can and does raise up persons, and especially communities, who are mysteriously transformed, transfigured, through prayer; persons and communities who, like Dominic are full of light, goodness, love, joy, and yes, even cheerfulness. They are Epiphany people, and those who meet them somehow see Jesus. They are a Holy Preaching. On the feast of the Transfiguration we read, “While Jesus was praying He was transfigured” (Lk 9:29). It was in and by prayer that Anthony and Dominic were transformed. The psalmist says: “The one who looks towards the Shekinah (glory) shall shine resplendently.” So let us look towards our Lord, and all the manifestations of His loving presence around us, and let our lives be transfigured. Our gentle and joyful Father Dominic loved to encourage the brethren, saying “Let us go forward thinking of (looking towards) our Saviour.” God bless, Sr. Claire, O.P. and your sisters of Queen of Peace Monastery P.S. If you’re interested in learning more about the image of St. Dominic at the top of this email, the Mascarella Table, the Order of Preachers has a fascinating article about the painting’s origin and adventures over the past 800 or so years. It was selected as the image of St. Dominic for this Jubilee because, as our Master Gerard Timoner II, O.P. explained, it celebrates St. Dominic “not as a saint alone on a pedestal,” but “with his community, with his brothers.”
Les assiettes et les coupes sont disposées Elle est promesse de pain, de vin De joie. Débordement de joie ! La Tavola
À la table de Dominique Une place d’honneur pour le pauvre Une place libre qui t’attend
Cliquez sur les personnages pour découvrir des richesses Dominicaine
À la table de Dominique Une place d’honneur pour le pauvre Une place libre qui t’attend
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Homélie pour le 800e anniversaire de la mort de S. Dominique 2021-08-06 Saint Dominique avait 50 ans quand il est mort. Il est mort d’épuisement, après avoir beaucoup prêché, beaucoup marché, beaucoup prié, travaillé sans relâche à mettre en place l’Ordre des Frères Prêcheurs. Il est mort jeune pour être allé jusqu’au bout de son appel, au bout du projet qu’il portait. Dominique a vécu intensément, sans laisser d’œuvres écrites qui nous parleraient de lui. Il s’efface derrière son œuvre. Une œuvre qu’il ne s’attribue pas à lui-même. Mais qu’il accomplit pour Dieu. Ce qu’on sait de Dominique nous le montre engagé dans un monde bien réel, un homme attentif, à l’écoute, passionné, un priant. Il sait s’adapter. Il est proche des gens, compatissant devant toutes détresses. Depuis son jeune âge, il était pétri de foi et de charité. On dit que sa mère était d’une compassion exemplaire envers les pauvres. La même miséricorde se retrouve chez son fils. Quand il était étudiant à Palencia, en Espagne, il y eut une famine dans le pays, l’instinct du jeune Dominique fut de donner tout ce qu’il avait aux plus pauvres. Bien plus, il entraîne les autres étudiants et leurs professeurs à constituer un fond pour les miséreux. Devenu prêtre, alors qu'il accompagne son évêque, Diégo d’Osma, Dominique prend conscience de la pauvreté spirituelle et religieuse des populations du sud de la France. L’ampleur de l’hérésie cathare fut un choc pour lui et son évèque. Ils vont désormais se consacrer à ces populations en manque de repères pour leur foi, en rupture avec l’Église. Dominique comprend qu’il ne peut agir seul. Il crée une solidarité avec des hommes et des femmes. Dominique édifie et rassemble. On le voit vite entouré de frères dont il provoque lui-même le débordement vers d’autres centres urbains, soucieux qu’il est d’implanter un modèle nouveau de vie religieuse au service de la prédication. Si nous fêtons la mort de Dominique, ce n’est pas pour en rester là à pleurer son départ. Pour un chrétien, mourir c’est naître, c’est entrer dans le ciel, c’est un dies natalis. La mémoire de Dominique se perpétue d’ailleurs en ses Frères et Sœurs. Une image à l’endos de la couverture du feuillet que vous avez en main est significative. C'est la Tavola della Mascarella, disons La table de ND de la Mascarella. Une longue bande murale de 18 pieds par 1 pied et demi, qui montre Dominique et 48 frères, tous attablés. Dominique est au milieu des siens. La table s’ouvre sur nous et nous invite. Pour une communion. Pour le partage du bonheur d’être ensemble, pour la grâce partagée de la Parole et du Pain, qui sont le Christ lui-même. C’est là une belle image, naïve et primitive peut-être, mais bien expressive de la famille dominicaine, où Dominique est un frère parmi d’autres tous égaux dans un même service, pour Dieu et pour toute l’humanité. Les sœurs, les frères, les laïcs, et vous tous, nous vivons de l’esprit de Dominique pour que sa compassion soit la nôtre, pour que son amitié toute simple nous unisse, pour que notre liberté soit lumineuse et joyeuse comme la sienne. Tout cela c’était la grâce de Dominique. Dominique n’est pas mort. Il vit. Il marche avec nous. Il prie avec nous. Il nous inspire. Quel espoir merveilleux il nous as donné au moment de mourir quand il a promis à ses frères de les aider plus que jamais après la mort. Il accomplit ce qu’il a dit en nous aidant de sa prière. Jacques Marcotte, O.P.
Lettre des Moniales de Squamish Dear friends, This year’s feast of St. Dominic is particularly special to us, as the Order of Preachers celebrates a Jubilee in honour of our founder’s entrance into eternal life. St. Dominic died eight hundred years ago on the 6th of August, 1221. On that same day each year, the Church also celebrates the Transfiguration of our Lord. “While Jesus was praying He was transfigured” (Lk 9:29) and His physical appearance was changed. “His face shone like the sun, and his clothes became as white as the light” (Mt 17:2). Our Father, Dominic, was a man full of light. We recall how a nun, Blessed Cecilia (+1236), described him : “From his brow and eyes emanated a kind of radiance which drew everyone to revere and love him.” Dominic can be recognized, from among the saints, in the images and iconography as the one with a star shining near his head and often from his forehead. Dominic was transfigured by God. This transformation of his very flesh was a powerful holy preaching. It was perhaps God’s response to the heretics, the Cathars, who denied the Incarnation (that God should become human) because they could not believe in the goodness of created matter, especially the goodness of the human body. Here was a man, so espoused by God, (body, soul and spirit), that his very flesh radiated God’s loving presence. When I was prioress of the monastery in Prouilhe (France), I used to love to walk along the dirt road up to the cross of Sicaire; I would take off my shoes and walk in the steps of Dominic. This was where the heretics had lain in waiting and planned to kill him. Dominic didn’t even need to open his mouth, let alone preach to them. The would-be assassins simply looked at him. They were totally disarmed and compelled to change their minds when they saw his joyful countenance welcoming them. The Libellus of Bl. Jordan of Saxony speaks of Dominic’s face and the kindliness of his expression (#103). His face was radiant with cheerfulness. He was like our great-great-great grandfather Anthony of the Desert. Athanasius presented St. Anthony as a living refutation of the Arian heresy. God had so transformed and transfigured Anthony through prayer that his person, his being, even his body, were divinized. By his radiant life, and his transfigured body, he was living proof that “God became as we are so that we may become as He is.” The transfiguration reveals a great mystery. God desires to manifest Himself, and He chose matter to do so. “The Word became flesh and dwelt among us” (Jn 1:14). This is exactly the good news that Dominic wanted to preach to the Cathars. God can and does raise up persons, and especially communities, who are mysteriously transformed, transfigured, through prayer; persons and communities who, like Dominic are full of light, goodness, love, joy, and yes, even cheerfulness. They are Epiphany people, and those who meet them somehow see Jesus. They are a Holy Preaching. On the feast of the Transfiguration we read, “While Jesus was praying He was transfigured” (Lk 9:29). It was in and by prayer that Anthony and Dominic were transformed. The psalmist says: “The one who looks towards the Shekinah (glory) shall shine resplendently.” So let us look towards our Lord, and all the manifestations of His loving presence around us, and let our lives be transfigured. Our gentle and joyful Father Dominic loved to encourage the brethren, saying “Let us go forward thinking of (looking towards) our Saviour.” God bless, Sr. Claire, O.P. and your sisters of Queen of Peace Monastery P.S. If you’re interested in learning more about the image of St. Dominic at the top of this email, the Mascarella Table, the Order of Preachers has a fascinating article about the painting’s origin and adventures over the past 800 or so years. It was selected as the image of St. Dominic for this Jubilee because, as our Master Gerard Timoner II, O.P. explained, it celebrates St. Dominic “not as a saint alone on a pedestal,” but “with his community, with his brothers.”
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The Libellus of Bl. Jordan of Saxony speaks of Dominic’s face and the kindliness of his expression (#103). His face was radiant with cheerfulness.He was like our great-great-great grandfather Anthony of the Desert. Athanasius presented St. Anthony as a living refutation of the Arian heresy. God had so transformed and transfigured Anthony through prayer that his person, his being, even his body, were divinized.By his radiant life, and his transfigured body, he was living proof that “God became as we are so that we may become as He is.”The transfiguration reveals a great mystery. God desires to manifest Himself, and He chose matter to do so. “The Word became flesh and dwelt among us” (Jn 1:14). This is exactly the good news that Dominic wanted to preach to the Cathars.God can and does raise up persons, and especially communities, who are mysteriously transformed, transfigured, through prayer; persons and communities who, like Dominic are full of light, goodness, love, joy, and yes, even cheerfulness. They are Epiphany people, and those who meet them somehow see Jesus. They are a Holy Preaching.On the feast of the Transfiguration we read, “While Jesus was praying He was transfigured” (Lk 9:29). It was in and by prayer that Anthony and Dominic were transformed.The psalmist says: “The one who looks towards the Shekinah (glory) shall shine resplendently.”So let us look towards our Lord, and all the manifestations of His loving presence around us, and let our lives be transfigured. Our gentle and joyful Father Dominic loved to encourage the brethren, saying “Let us go forward thinking of (looking towards) our Saviour.” God bless, Sr. Claire, O.P. and your sisters of Queen of Peace Monastery P.S. If you’re interested in learning more about the image of St. Dominic at the top of this email, the Mascarella Table, the Order of Preachers has a fascinating article about the painting’s origin and adventures over the past 800 or so years. It was selected as the image of St. Dominic for this Jubilee because, as our Master Gerard Timoner II, O.P. explained, it celebrates St. Dominic “not as a saint alone on a pedestal,” but “with his community, with his brothers.”
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Création Gabriel Provost
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